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Programme

Expositions, animations, concerts, débats & conférences, c'est un beau programme que l'on vous avait concocté. Malheureusement, la situation actuelle ne nous permet plus de le proposer tel quel. Néanmoins, on vous invite avec plaisir à découvrir une série de vidéos-conférence en ligne !

vidéos - conférences

La crise sanitaire que nous vivons actuellement nous amène à nous poser des questions sur la précarité des travailleurs de première ligne, sur leurs conditions de travail et sur l’appel au bénévolat pour combler un manque de personnel criant au sein du monde hospitalier.

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La dégradation permanente des conditions de travail dans des secteurs pourtant fondamentaux comme celui de la santé, de la culture, de l’enseignement questionne sur le monde du travail et la considération de celui-ci. Allons-nous vers de nouvelles formes de travail ? Le bénévolat peut-il être considéré comme une nouvelle forme de travail ? Et quel statut pour ces bénévoles ?

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Intervenants:

  • Auriane Lamine : Juriste spécialisée en droit social (Doctorat Louvain 2016 et Harvard 2013), Auriane a également étudié la philosophie (Master Louvain 2014). Elle est Professeure à l'Université de Louvain où elle enseigne le droit du travail, belge, européen et international. Elle est membre de l'Atelier de Droit Social du CRIDES (Centre de recherches droit, entreprise, société, Université de Louvain) et chercheuse associée du CERCRID (UJM Saint-Etienne, France).

 

  • Olivier Starquit : Licencié en Philologie Germanique, Maître en traduction et Maître en relations internationales et en politique européenne, Olivier est l’auteur de "L’individu privatisé, le service public pour la démocratie" (Espace de liberté, 2009) de "L’Extinction des Lumières, vers une dilution de la démocratie ?" (Territoires de la Mémoire, 2011) et "Des mots qui puent" (Éditions du Cerisier, 2018).

 

  • Quentin Paseti : Professeur adjoint en sciences politiques à l’UMons.

À découvrir dès le 17/11 - 12h

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À découvrir dès le 20/11 - 12h

La pauvreté n’est pas inexorable mais, pour envisager sa diminution, il faut peut-être envisager des changements de modèle de gestion économique et politique afin d’éviter de plonger de plus en plus de personnes dans la grande précarité.

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Il s’agit également pour les travailleurs sociaux de faire alliance avec les usagers, d’être à leurs côtés dans ces moments de lutte pour les droits sociaux et culturels plutôt que face à face « assistants VS assisté ». Mais comment ? Est-ce si évident ? Est-ce une nécessité ?

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Intervenants:

  • Laurence Blésin : Directrice chez FEC (Formation Education Culture).

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  • Céline Nieuwenhuys : Secrétaire Générale de la Fédération des Services Sociaux.

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À découvrir dès le 24/11 - 12h

La haine de l’autre est une forme utilisée en politique pour faciliter un discours clivant et populiste, en imputant tous les malheurs sociaux/sociétaux à un bouc-émissaire tout choisi. L’étranger, le migrant, le sans-papiers, l’allocataire social,… Chacun fera son marché différentialiste !

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Il y aura toujours cette volonté dans les partis d’extrême-droite ou de droite extrême de vouloir stigmatiser une population ou un groupe ethnique ou social comme responsable de tous les maux.

Le danger, c’est évidemment la contagion possible de ce virus au sein des partis démocratiques traditionnels qui, sous le couvert de plus de sécurité ou d’efficience économique, pourraient glisser vers une tolérance de cette apologie.

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Intervenants:

  • Pierre Verjans : Politologue à l'ULg.

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  • Philippe Tomczyk : Chargé de projets aux Territoires de la Mémoire.

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À découvrir dès le 27/11 - 12h

L'impact économique de la crise du Covid se fera sentir par de multiples canaux. Pour contenir la propagation du virus, il y a eu d’abord l’imposition de fermer les commerces et magasins et ensuite la mise en place de mesures d’urgence qui ont fortement impactés les autres secteurs. A cela s’ajoute les entreprises non essentielles dans l’impossibilité de mettre en œuvre le télétravail à domicile et les règles de distanciation physique ! Si tous les secteurs sont en moyenne négativement affectés, la baisse des ventes ou l’arrêt des ventes, à défaut d’e-commerce, met en danger les entreprises et les indépendants en particulier des plus petites structures qui ne disposent pas d’une trésorerie suffisante pour faire face à une crise qui perdure.

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Allons-nous donc vers la limitation du pouvoir d’achat qui aura pour conséquence de limiter les libertés socio-économiques de la population ? Et si oui, quelles en seront les conséquences à long terme ?

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Intervenants :

  • Xavier Dupret : Economiste à la Fondation Jacquemotte.

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  • Guillaume Vermeylen : Chargé de cours en Macroéconomie et Economie Internationale à l'UMons.

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À découvrir dès le 01/12 - 12h

Nous le savons, depuis plusieurs mois, une proposition de loi visant, notamment, l’allongement du délai d'interruption volontaire de grossesse fait débat. Elle est même devenue un objet de chantage pour la formation du gouvernement en cours.

De nombreux amendements ont été déposés devant le Conseil d’Etat par différents partis tels que le CD&V, La NVA, le CDH et le Vlaams Belang.

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A ce jour, aucune disposition n’a été prise.

Des Femmes , des Hommes, des travailleurs de terrain, des personnalités politiques...  s’insurgent de ce manque de prise en considération du droit des femmes et de leur liberté de choix sur leur corps.

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Avec nos invités, nous allons tenter :

· d’éclaircir les raisons qui motivent cette proposition de loi, de mieux en comprendre les enjeux

· de saisir les points de blocages qui freinent à faire évoluer le droit à l’avortement à travers le temps

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Intervenants :

  • Sylvie Lausberg: Directrice du département  Etude & Stratégie du Centre d’Action Laïque, Présidente du Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CFFB). Féministe engagée pour le droit à l'avortement, elle est considérée comme une spécialiste de la question de l'IVG en Belgique.

 

  • Marc Abramowicz : Psychologue. Il a fondé en 1968 le planning familial « Aimer à l’ULB ». Ce planning pratiqua l’avortement, illégal à cette époque, dès 1975. Il est militant historique pour l’avortement.

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À découvrir dès le 04/12 - 12h

« En l’espace de quelques jours, la Belgique, comme de nombreux pays de l’Union Européenne et dans le monde, ont dû prendre des mesures urgentes pour lutter contre la pandémie sur base d’arrêtés de pouvoirs spéciaux. Ces mesures ont un impact sur le fonctionnement des administrations en charge de l’asile et de la migration en Belgique et sur les procédures de séjour et l’accès aux droits des étrangers et, notamment, sur l’introduction des demandes de visa et de séjour, sur le renouvellement des titres de séjour, sur le déroulement des procédures de séjour et d’asile et sur l’accès aux droits socio-économiques des étrangers ». (source)

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Au nom de la liberté de circulation défendue notamment par le CAL, au nom des années de pratique d’accompagnement sociojuridique et d’assistance morale laïque auprès des personnes migrantes réalisés au sein de la Régionale,  Picardie Laïque propose de se pencher sur ces questions.

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Intervenants :

  • Coralie Hublau : Coordinatrice de l’accueil général au Ciré.

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  • Francois Haenecour : Avocat praticien en droits des étrangers, Barreau de Mons.

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À découvrir dès le 08/12 - 12h

L’assassinat en mondovision de Georges Floyd a ébranlé l’opinion mondiale. En Belgique, la « décolonisation des espaces » secoue l’opinion publique depuis plusieurs mois.

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Cet entretien permettra de comprendre comment l’héritage colonial influence encore aujourd’hui les représentations à l’encontre des personnes afro-descendantes et comment cet héritage alimente les ressorts du racisme actuel.

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Intervenante :

Entretien avec Marie-Fidèle Dusingize, étudiante à l’UMons en anthropologie et sociologie, conférencière experte des identités afro-descentes, créatrice de la plateforme des Hauts et des Bas et porte- parole des étudiants afro-descendants de l’UMons.

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À découvrir dès le 12/12 - 12h

La mort de George Floyd aux Etats-Unis, tué par un policier, a provoqué de par le monde de nombreux soulèvements contre le racisme et les injustices. Même si la situation belge n’a rien de comparable, les violences policières sont une réalité et de nombreuses discussions et réflexions sur le sujet sont apparues dans l’espace médiatique et sur les réseaux sociaux.

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Dans un contexte politique et sociologique où les idées liberticides, stigmatisantes et conservatrices gagnent du terrain, il apparaît important de mettre en lumière les traitements discriminatoires de la part de certains policiers envers les personnes racisées et/ou issues de quartiers défavorisés et/ou des manifestants.

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Intervenants :

  • Khaled Boutaffala : Directeur d'AtMOsphères AMO (Aide en Milieu Ouvert) à Schaerbeek, travailleur social depuis 20 ans, membre de la commission jeunesse de la Ligue des Droits Humains et victime, en 2009, de violences policières.

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  • Vincent Seron : Professeur à la Faculté de droit, de science politique et de criminologie de l'Université de Liège. Membre fondateur du Centre d'Études sur la Police en 2002, il porte un intérêt particulier au secteur de la police et des politiques de sécurité publique, matières qu'il enseigne au sein du master en criminologie, dans le certificat universitaire Criminologie et Police dont il est le responsable académique.

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À découvrir dès le 15/12 - 12h

« Pour les chats, j'étais au courant. J'avais dû me débarrasser du mien qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir. C'est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable et que, d'après les scientifiques de l'État National, il valait mieux ne garder que les bruns. Pour les chiens, ça m'avait surpris un peu plus ... ».

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Le pays de Charlie et son ami fait face à la montée d’un nouveau régime politique : l’Etat Brun. Celui-ci interdit la possession d’animaux d’un autre pelage que le brun. Bien que peinés, Charlie et son ami se plient à la règle : ils se séparent de leurs animaux pour en prendre des bruns. Mais le nouveau régime ne compte pas s’arrêter là.

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À l’image de « 1984 » d’Orwell, il montre comment un régime totalitaire peut se mettre en place rapidement pour peu que l’on ne fasse pas trop attention ou que, par peur ou par soumission, nous nous plions trop rapidement aux nouvelles règles établies. Il est assez remarquable d’avoir réussi ce défi en si peu de pages d’autant plus que l’on voit les différentes étapes de l’oppression (d’abord l’interdiction des animaux d’un autre pelage que le brun, puis la censure de la presse, etc.).

 

Lecture par Patricia Beudin, animatrice et conteuse à la Régionale de Mons-Borinage-Centre de la LEEP

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